Criminologie & Victimology علم الإجرام و علم الضحية
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 Maroc, terrain de chasse pour pédotouristes (information à verifier )

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Date d'inscription : 08/02/2011

Maroc, terrain de chasse pour pédotouristes (information à verifier ) Empty
MessageSujet: Maroc, terrain de chasse pour pédotouristes (information à verifier )   Maroc, terrain de chasse pour pédotouristes (information à verifier ) EmptySam 13 Aoû - 3:03

http://fr.news.yahoo.com/maroc-terrain-chasse-p%C3%A9dotouristes-154250214.html
Maroc, terrain de chasse pour pédotouristes
Le Maroc est devenu une destination privilégiée pour le tourisme sexuel qui se développe sur le terreau de la misère. Les scandales à répétition ont poussé des ONG locales à briser ce tabou.

La plage d'Agadir by Joao Maximo via Flickr CC
L'AUTEUR

Ali Amar

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TOPICS

Agadir enfants Marrakech pédophilie prostitution tourisme sexuel

La bombe du philosophe français Luc Ferry sur un plateau télévisé de Canal+ dénonçant l'implication d'un «ancien ministre» dans une supposée affaire de pédophilie à Marrakech rappelle que les touristes sexuels ont fait du royaume l'un de leurs terrains de chasse privilégiés.

Mobilisée contre toutes les formes de pédocriminalité, l'association marocaine Touche pas à mon enfant, créée en juillet 2004, a beaucoup joué dans la prise de conscience tardive de ce fléau. En se constituant partie civile dans chaque affaire portée devant la justice, en organisant des campagnes de sensibilisation dans un pays où la tradition est permissive sur les abus sexuels contre les mineurs, elle a mis le sujet sur la place publique.

A la suite des déclarations de Luc Ferry, Najat Anwar, la présidente de Touche pas à mon enfant, a déclaré à Rue89 qu'elle avait l'intention de saisir la justice:

«Un responsable politique qui abuse de nos enfants, c'est inacceptable. Nous allons porter plainte contre X. Une enquête doit être ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.»

Moulay Mustapha Errachidi, le conseiller juridique de l'association précise:

«Nous avions déjà entendu parler de cette affaire mais nous n'avions aucune preuve. On ne peut donc pas donner de nom. Mais nous n'allons pas laisser faire, ce n'est pas une situation normale. C'est un crime politique. Il faut enquêter.»

Le tabou tombe grâce aux ONG et aux médias

C’est à l’aune de l'affaire du scandale pornographique d'Agadir de 2005, dans laquelle était impliqué un journaliste belge, que la société civile a fait en sorte que le tourisme sexuel ne soit plus un tabou au Maroc, pays très conservateur. Les associations locales militent pour fournir une assistance juridique, sociale et psychologique aux victimes d’abus sexuels. C’est grâce à leur vigilance que les autorités ont pu démanteler de nombreux réseaux de pédophilie impliquant des Occidentaux, mais aussi des touristes du Moyen-Orient.

Quelques semaines à peine après l'éclatement du scandale d'Agadir, une association (Anaruz) a vu le jour dans cette ville balnéaire pour venir en aide aux victimes, dont certaines étaient mineures. Un lobbying discret mais tenace a ainsi été exercé auprès des pouvoirs publics, des partis politiques et de l'ensemble de la société civile, pour demander la réhabilitation des jeunes filles jetées en prison et soumises à la vindicte populaire.

La chaîne de télévision espagnole Antena 3 avait diffusé en 2006 un reportage explosif sur le tourisme sexuel au Maroc. Le film avait été réalisé par quatre reporters déguisés en touristes, équipés d’une caméra cachée. On les voit passer devant une école à Marrakech et s’entendre dire par leur guide: «allez-y choisissez, celles que vous voulez» (parmi les collégiennes). On les voit encore solliciter une femme qui leur propose sa propre fille. La même année, la chaine française M6 réalisait une enquête similaire où l’on voit des rabatteurs de la place Jamaâ-El-Fna, à Marrakech, proposer des mineurs pour une poignée d’euros.

A l’époque, les autorités marocaines avaient décidé de prendre le problème à bras le corps avec un succès mitigé. De son côté, le Centre marocain des droits de l’homme avait lancé une campagne de dénonciation baptisée «Initiative nationale de lutte contre le tourisme sexuel au Maroc». Objectif: briser le silence sur ce fléau et sensibiliser les familles, les médias, les juges, les avocats et les agents de police aux droits des enfants. Les professionnels du tourisme ont eux aussi pris conscience du problème, mais ces actions demeurent encore timides.

Malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de vacanciers ou de retraités occidentaux ayant élu domicile au Maroc, le pays a encore un long chemin a faire pour pouvoir éradiquer ce phénomène.

Misère et impunité amplifient le phénomène

Ici, comme dans d’autres pays touristiques en voie de développement, la prostitution —notamment celle des enfants— est fille de la misère et de l’exclusion sociale. Le niveau de vie de la majorité de la population est si bas, la législation si laxiste, qu’un Européen peut abuser d’un mineur presque en toute impunité.

D’autres raisons ont amplifié le phénomène: la violation des droits socioéconomiques de l’enfant, l’absence d’éducation sexuelle et des droits de l’homme à l’école, l’éclatement de la cellule familiale et la maltraitance domestique, sans oublier le travail précoce des mineurs, le manque d’un plan d’action national pour l’enfance garantissant la non-violence à l’égard des enfants, et le manque de sévérité de la loi concernant le viol de mineurs.

Selon le sociologue Jamal Khalil:

«Le touriste vient au Maroc pour le sexe, pour la drogue, pour une gamme de plaisirs qu'il ne peut se permettre aussi facilement dans son pays d'origine. Les autorités marocaines savaient parfaitement cela mais elles laissaient faire, et la société fermait les yeux en se drapant derrière les préceptes de l'islam. On est obligé d'aller vers plus de réalisme, de pragmatisme, d'admettre que non seulement le tourisme sexuel existe, mais que le Marocain lui aussi est un consommateur d'alcool, de drogue, de sexe. Des réalités incontournables, qu'il faut désormais admettre pour en combattre les dérives.»

Ali Amar
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