Le 16 septembre 2008, un théologien dit islamiste originaire du Maroc nommé le cheikh AL-MAGROUI, sur son site internet, il a publié sa fameuse fatwa en autorisant le mariage des fillettes dès l’âge de neuf ans en prônant l’exemple de l’épouse du Prophète Mohamed. Aicha n’avait que sept ans et le prophète a consommé son union quand elle eut neuf ans, de plus il incite de suivre cet exemple !
Ce théologien confirmé a-t-il étudié les circonstances de l’union du prophète Mohamed et Aicha ? A-t-il pris en considération la souffrance de la victime de mariage forcé ? Cette fatwa comporte-t-elle vraiment les caractères d’un jugement scientifique ?
Et bien CERTAINEMENT que non, c’est clair, car le fait d’autoriser cette sorte de fatwa dans un pays ou les droits de l’homme ne sont pas respectés comme d’autre pays en Afrique, une fatwa au sein d’une population ou les personnes vulnérables ne sont pas encore protégées, s’apparente à un acte irrationnelle, quel que soit ses attentions, il ne fait qu’accroître la souffrance des filles musulmanes !
L’Islam semble aujourd’hui mal servi par certains dits scientifiques prétendants le défendre que par ses ennemis déclarés. Dans notre dernière recherche sur la victime de mariage forcé on a aperçu ce genre de pratique notamment lorsqu’on a abordé la question du choix du conjoint entre l’influence et le pouvoir parental, dans le but d’illustrer ces idées, il parait important de signaler que l'islam a recommandé le respect, l'obéissance et la bonté avec les parents, d’après les interprétations musulmanes. C’est un ordre divin, cité dans le Coran dans plusieurs passages. Les parents, malhonnêtement, utilisent ces avantages prescrits par le Coran et la sunna dans leurs propres complots afin de faire tomber leur propre fille dans le piège d’une totale obéissance incompréhensible, parfois cela est renforcé par des menaces de jeter un mauvais anathème pour s’assurer d’une loyauté vis à vis d’eux même, et par la suite bien évidemment de ses engagements vers les autres membres de la communauté.
Dans notre contexte, nous pourrions définir l’anathème dans l’esprit familial Maghrébin : telle qu’elle peut signifier « un ensemble d'expressions, de mots ou d'insinuations (gestes) de malédiction qui émane de parents mécontents de leur progéniture. L'anathème dans leur conception prive systématiquement (nécessairement) cette dernière de l'amour de Dieu et de sa clémence. » . Cette idée, qui est inculquée aux enfants de génération en génération, les obligent à satisfaire les demandes des parents, cependant en réalité elle doit être dans la mesure où ces demandes parentales ne contredisent pas les lois divines ; or, ce n’est pas le cas dans la problématique de mariage forcé. Là, où les parents parlent de l’anathème et d’Islam, le véritable enjeu et l’application du projet de mariage est d’avoir l’accord de la société qui fait front devant la fille qui se trouve seule devant cette situation sans aucun recours, cela n’a aucune relation avec le vrai islam, cette religion qui en réalité honore la femme même j’ose le dire l’honore plus que l’homme, il se trouve que la femme est la première qui s’est inclinée et eut la foi en Dieu après le prophète Mohamed, c’est la première qui a pratiquée l’islam après le prophète Mohamed, c‘est aussi la première avant n’importe qu’elle homme musulman qui a été averti qu’elle sera au paradis, c’est une femme qui a été considérée la première chahid dans l’histoire de l’islam , et c’est une femme que Dieu prend pour exemple pour le musulman dans le Coran (la femme de Feraoun ) même le deuxième exemple pour les musulmans est une femme , il s’agit de la vierge Mariam. Cette valeur des femmes en Islam que certains dit les Mofti’s veulent l’ignorer.
Revenant sur l’époque de Aicha épouse du prophète, cette dernière disait : « Quand une fille atteint l’âge de 9 ans elle devient femme (capable de supporter ce que les femmes supportent) » rapporté par Tirmidhi. Elle était déjà une femme malgré son jeune âge. La volonté divine d’après le Coran avait voulu que Aicha épouse le prophète jeune par but d'apprendre beaucoup avec le prophète, apprendre tout le coran et les récits du prophète et garder tout ça pour les autres générations.
Autre exemple qui montre que les gens à cette époque malgré leurs jeunes âges étaient très mûres, c’est l’histoire du sultan Mohammed al Fathi ,savant ,politicien ,un très bon musulman, il connaissait plusieurs langues, à l’âge de 21ans il dirigeait les armées musulmanes et conquis Constantinople, à cet âge là à notre époque avec de même responsabilités cela reste introuvable. A l’instar que malgré les différents caractères physio psychologique sont nombreux les enfants de moins de quatorze ans qui ont des rapports sexuels et avec plusieurs partenaires à notre époque, mais ce n’est pas une raison pour défendre cette fatwa ni ses enfants ni enfoncer le sort des victimes de mariage précoce ou forcé, faut-il que les scientifiques disent leurs pensées concernant ce genre de fatwa ?
Accueil 
