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 LA CROIX: En Afghanistan, la présence militaire française en balance

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MessageSujet: LA CROIX: En Afghanistan, la présence militaire française en balance   LA CROIX: En Afghanistan, la présence militaire française en balance EmptyLun 23 Jan - 0:19

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/En-Afghanistan-la-presence-militaire-francaise-en-balance-_EG_-2012-01-22-760771
Quatre militaires français ont été tués vendredi 20 janvier par un soldat afghan.

(JOËL SAGET / AFP)
Le ministre de la défense Gérard Longuet se recueille, samedi 21 janvier, à Kaboul, devant les cercueils des quatre soldats français tués la veille.
L’accélération du retrait complet des troupes françaises envisagée par Nicolas Sarkozy romprait avec le calendrier fixé par les alliés de l’Otan au sommet de Lisbonne.

Paradoxe : Nicolas Sarkozy et Hamid Karzaï doivent signer vendredi 27 janvier un traité prévoyant la formation des militaires afghans.

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Après la mort tragique de quatre soldats français, l’Afghanistan revient au premier plan de la scène française. Dès cette semaine, Nicolas Sarkozy « tirera toutes les conséquences » de l’attentat perpétré vendredi 20 janvier par un soldat de l’armée afghane, soulignait deux jours plus tard le ministère des affaires étrangères. Après s’être entretenu avec le président afghan Hamid Karzaï et le général John Allen, commandant de la force de l’Otan, le ministre de la défense Gérard Longuet, dépêché sur place avec le chef d’état-major des armées, a participé le 22 janvier à la cérémonie des honneurs militaires à Kaboul. Il devrait rendre compte de sa visite à Nicolas Sarkozy. « Si les conditions de sécurité ne sont pas clairement établies, avait déclaré le chef de l’État le 20 janvier, lors de la cérémonie des vœux du corps diplomatique, alors se posera la question d’un retour anticipé de l’armée française ».

Retour sur les faits. En pleine séance d’entraînement physique sur la base avancée de Gwan dans le sud de la province de Kapisa, une équipe d’instructeurs français (OMLT) insérée au sein d’un bataillon afghan a été prise vendredi sous le feu d’un soldat afghan. Quatre sont décédés et une quinzaine blessés, dont huit se trouvent dans un état grave. Trois des militaires tués, deux adjudants-chefs et un caporal-chef, appartenaient au 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces. Le dernier était adjudant-chef au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol.

Selon Gérard Longuet, le tueur, âgé de 21 ans, arrêté après le drame et identifié comme Abdul Mansour, serait « taliban infiltré » . Ex-déserteur de l’armée afghane, il serait passé au Pakistan avant de s’engager à nouveau dans les rangs de l’armée et de rejoindre, depuis deux mois, l’unité de Gwan. Pendant ses premiers interrogatoires par des soldats français, il leur a dit avoir agi à cause de la vidéo récente montrant des soldats américains urinant sur des cadavres d’Afghans.

SPIRALE DE DÉSENGAGEMENT
La compagne d’une de ses victimes a demandé le 22 janvier, dans une interview au Parisien , à Nicolas Sarkozy « de faire rentrer tous les soldats français encore présents en Afghanistan. On y va pour les aider, former leurs militaires et finalement, cela se retourne contre nous. Il ne faut plus qu’il y ait de perte de soldats français là-bas. »

Nicolas Sarkozy va-t-il rompre avec le calendrier fixé collectivement par les alliés de l’Otan, en novembre 2010, lors du sommet de l’Otan à Lisbonne, en accélérant le retrait complet du contingent français, aujourd’hui prévu pour la fin de l’année 2013 ? Les alliés s’en inquiètent, au premier chef les États-Unis, soucieux « d’assurer la solidité et l’efficacité continues de la mission » . La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton s’en est entretenue samedi 21 janvier avec son homologue français Alain Juppé.

Un retrait accéléré des troupes françaises, quatrième contingent des forces de l’Otan en Afghanistan, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne, pourrait amorcer une spirale de désengagement parmi les gouvernements européens, frileux face à des opinions publiques de plus en plus hostiles à l’engagement en Afghanistan. Le Parlement allemand doit se prononcer cette semaine sur une proposition du gouvernement fédéral de réduire le contingent allemand de 4 818 à 4 400 hommes d’ici à la fin 2012. L’Italie doit poursuivre la réduction progressive du nombre de ses soldats d’ici à 2014. Le Royaume-Uni retirera 500 hommes en 2012 et prévoit la fin de sa participation aux opérations de combats d’ici à décembre 2014.

LES SOLDATS FRANÇAIS NE SORTENT QUASIMENT PLUS DE LEURS BASES
Au printemps 2008, avant le sommet de l’Otan à Bucarest, Nicolas Sarkozy avait pris la décision d’augmenter le nombre des troupes françaises en Afghanistan, faisant passer les effectifs de 2 200 hommes à 3 700 hommes puis à 4 000, pour faciliter les négociations sur le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’Otan.

Quelques mois plus tard, au cœur de l’été, l’embuscade meurtrière de la vallée d’Uzbin a rappelé à la France qu’elle était en guerre. Depuis l’été 2011, après un double attentat qui a fait sept morts dans les rangs français, l’Élysée a imposé un changement de posture aux militaires pour maintenir un niveau de pertes compatible avec l’état de l’opinion. Désormais, les soldats français ne sortent quasiment plus de leurs bases, se limitant à des missions d’appui et de soutien des forces afghanes.

Jamais totalement contrôlé, le district de Tagab, où les talibans se sont redéployés, sert de plate-forme pour l’organisation d’attentats à Kaboul et ne sera pas sécurisé avant son transfert aux forces afghanes. Stratégiquement importante, car elle commande les voies d’accès à la capitale, la province de Kapisa risque de tomber aux mains des insurgés au lendemain du retrait français.

SIGNATURE D’UN TRAITÉ D’AMITIÉ AVEC L’AFGHANISTAN
Paradoxe. Ce vendredi 27 janvier à Paris, Nicolas Sarkozy et Hamid Karzaï doivent signer un traité d’amitié et de coopération entre la France et l’Afghanistan. Un traité censé marquer l’engagement à long terme de la France en Afghanistan avec des programmes de coopération, pour une première période de cinq ans, en particulier dans le domaine de la sécurité : formation militaire, formation de la police et création d’une gendarmerie afghane.

L’accord s’inscrit dans le processus de transition défini à Lisbonne : une transmission progressive, d’ici à la fin 2014, de l’ensemble des pouvoirs civils et militaires à la partie afghane. Le retrait programmé des forces combattantes de la coalition se veut, en effet, le contraire d’une débandade, accompagné d’un engagement à long terme, sous forme d’aide militaire et civile, avec le maintien, après 2014, d’un contingent militaire allié capable d’assurer à la fois le soutien logistique (transport aérien, appui au feu), le renseignement et la formation des forces de sécurité afghanes.

Sur le terrain, le contingent français devait transmettre aux forces afghanes, à la mi-2012, la responsabilité de la sécurité de la province de Kapisa, après l’avoir fait, fin 2011, pour le district de Surobi. La poursuite de la participation française à l’effort de formation des cadres de l’armée, de la gendarmerie et de la police afghanes était clairement au programme.

FRANÇOIS D’ALANÇON
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